Premiers pas en Golf

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 Ram 16 2

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Lorsque j’étais adolescent, puis jeune conducteur, une « Volkswagen » était ce que l’on appelait une « cox-inelle ». Mes premières années de conduite auto ont été assez formatrices grâce à la 4cv Renault, d’abord de série, puis Gorginisée par le moteur Dauphine G. puis plus tard surgordinisée par un moteur R8 1100 Gordini. Que de plaisirs et quelle école de conduite !!! L’année 1970 vit la vente de cette fameuse 4cv et l’arrivée d’une NSU 1200TT, et un an plus tard, une NSU 1000 TTS la remplaça. Aces ces » nénésses », j’ai participé à quelques rallyes et courses de côtes régionaux, mais rien de tout ça ne m’attirait vraiment.

LA GOLF.

Par un beau dimanche de l’été 1974, j’ai croisé une voiture qui par sa couleur orange, identique à celle de mes ex-NSU, attira mon regard. Sa ligne bizarre en forme de taille crayon m’intrigua. Qu’était-ce donc ?

Or, à midi, en parcourant un magazine à la maison, je tombe sur une publicité VW faisant la promotion de sa nouvelle production. J’ai bien sûr reconnu la petite auto orange du matin. C’était la Golf.

Le dimanche suivant, grâce à une journée porte-ouverte à la concession VW de Beaune, je découvre de près la nouvelle VW. Je suis conquis par sa simplicité d’accès à la mécanique et sa conception. Son ambiance intérieure me rappelle un peu celle de mes « nénesses ». Après une sympathique discussion avec M. B. Lefèvre, patron du garage, j’obtiens la mise à disposition d’une Golf GLS (8cv/2 portes) pour un week-end (très pluvieux).

Après 2 jours de roulage, je suis très étonné par la remarquable souplesse de son moteur, et son excellente motricité. Je constate une suspension et des sièges fermes qui ne me donnent pas de mal de dos, contrairement à ceux de ma Simca 1100 Ti du moment. Donc, le client est « chaud » et j’achète la première Golf GLS de la concession VW de Dijon. Ce ne fut que satisfaction et plaisir de conduire avec cette voiture qui transporta, sur le toit, mon premier kart à mes premières courses.

En 1976, arrive la Golf GTi. Je décide alors de vendre ma bonne GLS et de la remplacer par la nouvelle sortie de la marque. Surprise ! Ma belle GLS n’intéresse personne, car elle fait 8cv et en version 3 portes. Donc, je me la garde… et 2 ans plus tard, la Golf ayant acquis ses lettres de noblesse, l’échange peut s’envisager. A la mise en vente, j’aurai pu en vendre une dizaine !!!

Une recherche fructueuse sur un grand journal d’annonces en automobiles, me conduit en région parisienne et je me ramène une magnifique GTi argent métal totalisant… 2500 km, un bijou ! Je n’ai eu aucune panne avec cette auto, mis à part un changement de relais de pompe à essence.

D’autres GTi lui ont succédé, mais la vie a fait que j’ai eu besoin de rouler en « Diésel ». J’ai donc acquis une petite Golf GLD 3 portes, vert clair métal, vitres fumées, sièges velours marron, bref une bien jolie Golf économique… A l’époque, beaucoup de gens m’ont fait peur quant à la fiabilité de ce petit moteur diesel nerveux qui avait un régime élevé. En effet, ce moteur marchait comme une essence et on l’utilisait de la même façon… On sortait du diesel « camion » lourd et mou. L’avenir me démontra que la fiabilité dite douteuse était bien réelle. Plus tard, j’ai remplacé cette  GLD par une GTD 4 portes. Le modèle était un peu plus performant et son look « GTi » me plaisait bien. Je l’ai d’ailleurs complètement GTisée par la suite.

Bien entendu, la GTi me manque et j’y reviens. Quelques 1600 et 1800 ont fait mon bonheur en même temps que je remettais en état un certain nombre de Golf diesel que je revendais pour financer mes saisons de kart.

En 1986, les choses se stabilisent un peu. Je prends possession d’une GTi 1800 1ère main, blanche avec toit ouvrant non d’origine, pas de chance ! Cette auto est toujours en ma possession mais entièrement détruite dans l’incendie du garage d’un ami dans lequel elle se trouvait en janvier 2014. C’est une grosse perte car elle était équipée d’un super moteur préparé par J.P. Artero, membre du club Golf GTi série 1 il y a peu encore, et une boite Rallye Motorsport. L’ensemble était très sympa et assez performant…

En 1986 également, je suis attiré par une Golf GTi anthracite qui passe régulièrement près de chez moi. Elle possède un kit carrosserie et, ce qui m’intrigue le plus, un autocollant « 16 soupapes » sur l’aile avant. Je réussis à retrouver son propriétaire, un pharmacien voisin, hé oui !, et je lui rends visite. J’apprends que cette GTi est un modèle rare, que son moteur est spécial car monté en 16 soupapes, c’est un moteur Oettinger. J’avoue que ce jour là, j’ai appris quelque chose !! Au cours de la conversation, au demeurant bien agréable, le propriétaire m’avoue son intention de vendre cette Oettinger et je lui confie que je suis intéressé. Nous tombons en accord sur le prix et je l’achète.

Mes premiers kilomètres au volant de cette 16S ne m’ont pas fait une impression très agréable. En effet, j’ai eu du mal à me faire au bruit que fait la « pignonnerie » qui commande les A.C., et également au régime moteur plus élevé à vitesse égale par rapport à toutes les Golf que j’avais conduites jusqu’alors. Ces petits désagréments ont vite été remplacés par le plaisir de conduire une vraie sportive à fort tempérament.

Par la suite, le moteur de cette Oettinger a reçu un bel échappement Gilette (4/1 + ligne) et un A.C. admission meilleur. Quelques années plus tard, un jeu de pistons et une révision de la culasse lui redonnèrent la fougue de sa jeunesse.

Mais avec les années, la caisse de cette Golf nécessite une importante restauration. Le devis établi me conduit à stopper l’utilisation du véhicule. Ce fut de courte durée, car un jour, un ami me propose une Oettinger fraîchement restaurée mais sans groupe propulseur, moteur cassé. L’opportunité me séduit et j’achète cette caisse. La mécanique de l’anthracite est remontée sur la nouvelle blanche et je peux continuer à savourer la conduite d’une Oettinger…

Quelques mois après cette « restauration », J.P.P., notre ex-président, m’indique la vente pour pièces d’une Oett. à Bourg-en-Bresse. Bien entendu, ça m’intéresse. Félix et moi décidons d’aller la voir avec le porte-voiture… L’auto qui gît dehors sous un petit appentis de jardin, couverte de feuilles, est en partie démontée mais le moteur n’est pas bloqué. On est content car c’est surtout lui qui nous motive.

Dès notre retour, nous attaquons le démontage de la mécanique afin d’en extraire le groupe propulseur. Ce faisant, et à force de regarder un peu partout autour des boulons (!), on constate que cette caisse, malgré les apparences, a l’air d’être saine. On décide donc l’arrêt du démontage pour lui administrer un bon nettoyage. Bonne surprise, c’est comme neuf. Donc, on se dirige vers un remontage total, une remise en état et un redémarrage très compliqué et long… Merci Félix !!! Finalement, cette Oett. devient belle et bonne après un petit stage chez Ph. Houelle, le moteur n’avait que 45000 km d’après les factures à disposition. Alors, j’étais gâté car en possession de 2 Oettinger en bon état.

Quelques années passent et je décide de me séparer d’une des 2 Oett., que je mets en vente. Un acheteur motivé me fait une offre généreuse pour les 2. Bien que surpris, je cède et 8 jours plus tard, un grand vide se fait dans le garage. Malheureusement, le vide est bien installé également dans ma tête. Or, il y a quelques années, sur notre stand de l’Age d’Or à Dijon, une discussion avec l’ami haut-savoyard Chistophe74, il ressort que peut-être il se séparerait d’une Oett. dont il a commencé la restauration.

Deux bonnes années de réflexion plus tard, Christophe se décide à me céder cette 16S et ravi, je la lui achète. A présent, la suite des travaux s’achève malgré pas mal d’embuches et je pense que la ressuscitée sera sur route prochainement.

Par ailleurs, en 2002, suite à mon arrêt de 28 ans de compétition de kart, l’appel du circuit devient pénible. Après « enquête » auprès de mes amis du sport auto local, je trouve et achète une Golf GTi 1600 de rallye (carbus) avec laquelle son propriétaire a obtenu de belles places en « régional ». Pour l’anecdote, cette Golf, à l’origine, a été conçue et utilisée en rallye par les frères Deybach de Gérardmer. Quant au moteur, il sort des ateliers Nusa (Nusbaumer) en Suisse. Félix et moi avons modifié, équipé et réglé cette GTi pour un usage circuit; les carbus ont été remplacés par une injection programmable, les étriers de frein avant ont eux aussi été changés ainsi que les barres stab. et les ressorts de suspension/amortisseurs. Le moteur a reçu également un gros AAC, et un carter Oettinger. Un réservoir « tampon » a pris place dans le coffre. L’auto est bien sympa sur piste et donne 160 cv sur le banc à rouleaux, ce compromis me donne beaucoup de plaisir sur circuit. Cependant, vu l’engouement actuel pour les montées historiques, je pense inscrire cette Golf à quelques épreuves en 2015. Malheureusement, cette bonne auto n’est plus très « fraîche », elle est comme son maître, elle vieillit !!!!!

Gérard Patron, dit Gégé, alias Ram 16 2 sur le forum.

 Chris21

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Depuis tout gamin, j’étais passionné par l’automobile de façon générale. Alors étudiant, lorsque vous achetez votre première voiture, le choix est vaste, mais en fonction de mes finances, je roulais déjà en VW, mais en Polo. Deux très bons copains, dont Philippe Gaudillat qui fait partie du club, et Jérôme, roulaient en Golf GTI, et, pour avoir passé quelques heures dans le baquet de droite de leur auto, j’ai été impressionné par les performances de cette petite bombe.

Le temps a passé, et quelques années plus tard, en 2001, lorsque Jérôme m’informe que son ancienne 1800 était à nouveau en vente, j’ai franchi le pas : gris argent avec vitres teintées, 295 000 km, achetée 11 000 Francs, ce fut celle qui m’a permis de rentrer dans le monde de la GTI. Quelques semaines plus tard, j’ai eu l’occasion de rencontrer Jean-Paul Pierné, notre président fondateur, et je suis rentré au club la même année.

Puis j’ai acheté (23 000 Francs) au printemps 2001 la 1600 noire que j’ai toujours aujourd’hui, avec 47 500 km ; elle en a aujourd’hui environ 84 000. En 2003, j’ai pris la suite de Claude Kern au poste de secrétaire du club, puis j’ai succédé à Jean-Paul à la présidence depuis 2008. Depuis, d’autres GTI sont venues rejoindre la noire, mais ça, c’est une autre histoire.

Christophe

Jamess

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J’ai eu une Autobianchi en 1er véhicule ; une A 112 Elegant, en 1986. Puis, en 1987, un jour avant mon départ pour le service militaire, ma première GTI : une grise de 1979, avec moteur 1800 mais toujours sa boite 4. Quelques semaines plus tard, montage d’une boite 5 et ….. gros feux arrières, kit Kamei, jantes alu Dunlop. Achetée 9 000 Francs à l’époque pour une GTI de 8 ans et 20 000 km km !

En mai 1988, vente de la 1800, et achat d’une GTI 1600 noire de 1980 avec 60 000 km !!! Etat neuf ! En aout 1988, achat d’une GTI blanche 1800 kit Kamei complet et jantes BBS 13 pouces.

Toujours en 1988, achat de la GTI vert Lhassa, toit ouvrant, vitres teintées, calandre 4 phares, spoiler BBS. C’est une millésime 1983, achetée à l’époque 19 000 Francs, une GTI de 5 ans et 120 000 km !!!

En 1989, sortie du service militaire, et achat d’une 205 GTI 105 cv grise de 1986 et ensuite une 115 cv rouge de 1986. Puis en 1990, achat d’une Golf 2 GTI modèle 1989 avec 17 000 km. Ensuite se sont succédées Golf 2 16 S, G 60, Corrado, Golf 6 VR6, etc…

Première photo en course : sur la neige, la ronde du jura, 5em scratch !!! J’étais passager, nous sommes en janvier 1991. Voiture toute d’origine ! Achat de la GTI moteur HS pour 1 000 Francs. Ensuite, montage d’un moteur d’occasion, et feu pour la course ! Le pilote était Alain Girod, qui a été cité dans Echappement parmi les espoirs de l’année en 1985 ou 1986.

J. Bond

Olivier

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Ma première auto était une splendide Simca Rallye 1 achetée quasi-neuve au moment de la sortie de la Golf GTI. Tout en maitrisant les 60 chevaux de l’engin vert au capot noir, je suivais l’évolution de la GTI, et je décidais d’en acheter lorsqu’elle apparut en version 5 vitesses.

Début 1980, je me rends à la concession VAG Auto Garage de l’Ouest, rue Sully à Nantes pour voir l’engin: pas visible en expo, pas disponible à l’essai , cela commence bien! Je repars avec une brochure, commune à toutes les Golf 1, et un prix, non négociable, car « on a aucune peine à les vendre ».

 

Un temps de réflexion, et de financement, plus tard, j’y retourne pour commander: vient l’échange sur la définition précise de l’auto.

Quelle couleur voulez-vous?  Rouge

Ah, Rouge, vous l’aurez dans six mois, pas avant. Par contre, j’ai  pré-commandé une Noire qui arrive dans deux mois. Voila pourquoi mon auto est noire….

La Rallye 1 est revendue ( quelle erreur!) , en attendant la livraison je roule dans la 203 Familiale que je possède avec un copain.

 

C’est mon frère qui prendra livraison de la voiture un vendredi, car à l’époque je travaille à Paris, et ne suis à Nantes que le WE. Je la découvrirai dans le garage familial ( bizarrement, mes parents n’avaient pas tiqué sur le prix, et les performances ). Quelle émotion que les premiers tours de roue!

 

Rapidement, on va s’entendre à la perfection, et les kilomètres vont se succéder. Les pneus avant partent en fumée ( le premier train de Michelin XVS n’avait pas tenu 10 000 kms), les silencieux d’échappement aussi. Les désagréments arrivent aussi: l’auto couche dehors, et les voleurs rodent, les tentatives de vol se succèdent. Une alarme est installée.

 

Je me marie en 1984 en GTI. Quelques mois plus tard, ma femme me réveille: « j’ai entendu la Golf ».. Mais non, on aurait entendu l’alarme. Le lendemain matin, plus de GTI.. Direction le commissariat . Au même moment la Golf est repérée: au sortir d’un hold-up à main armée, les gendarmes la prennent en chasse avec une Estafette! Ils ne la reverront que plus tard, abandonnée en panne d’essence. A peine endommagée.

 

On part en vacances avec les enfants en GTI, on y attelle même une caravane. Ce qui secoue bien les cardans, ce sont des voyages « tac-tac ». Mais avec une Eriba profilée, le 130 km/h est possible!

D’autres mésaventures surviennent: par deux fois, la voiture subit un choc frontal, à 200 m puis à 10 m de notre domicile (!). Pas de blessés, pas de responsabilité, mais ces chocs envoient respectivement une 504 et une Renault 6 à la casse, tandis que la Golf passe au marbre avec succès!

 

En 1991, comme la GTI a déjà un âge et un kilométrage respectables, nous décidons d’acheter une nouvelle voiture familiale. Une Rover 214 GSI neuve, pour le style, et la supposée fiabilité héritée de Honda: on la gardera 11 mois, la GTI a dû bien se marrer.

 

La Golf va ainsi devenir deuxième voiture, chargée d’emmener les enfants à l’école, ou son propriétaire à la gare. Couchant toujours dehors, elle se montre infatigable , ou presque. Les enfants savaient la pousser pour démarrer!

 

En 2000, je la remise dans une grange en attente de restauration, elle est alors bien fatiguée: elle consomme beaucoup d’huile, et un roulement de pont est HS. Elle est remplacée par une Golf VR6: plus puissant, plus silencieux, mais moins fun. C’est avec cette VR6 que j’irai pour la première fois à une sortie du Club Golf GTI série 1, club dont j’avais fait la connaissance à Montlhéry , à l’Age d’Or.

En 2005, j’entame le démontage pour ensuite  confier l’auto à un carrossier. J’achète un ensemble moteur-boite refait à un ami ex-pilote de rallye pendant 20 ans sur une GTI. Je récupère des pièces sur Internet, fais refaire la sellerie par le sellier de l’usine Venturi.

 

Et voilà ma GTI qui renait, sa première sortie sera à Angoulême sous des trombes d’eau. Depuis elle en a fait d’autres, avec parfois des surprises bruyantes au niveau échappement.

30 ans après moi, mon fils l’a également utilisé pour son mariage, lui qui est revenu de la maternité , dans son couffin, en GTI

 

Voila l’histoire d’une GTI première main, avec des hauts et des bas. La prochaine étape sera de lui remettre son moteur d’origine!

Nico63

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Je suis baigné dans l’automobile depuis mon plus jeune âge. Avec un grand père garagiste puis expert automobile, je ne pouvais qu’aimer les voitures. Ma mère ayant repris le garage, lorsque je rentrais de l’école, j’étais plus dans les jambes du mécano que dans mes devoirs.

A cette époque pas de Volkswagen, des Simca (souvenir d’un coupé 1200 S bleu nuit), puis passage à Peugeot. J’ai d’ailleurs hérité comme première voiture de la 204 achetée avant la vente du Garage.

Donc plutôt marqués Peugeot dans la famille. Cependant permis en poche j’ai rêvé, comme tous ceux de ma génération, devant la Golf GTI. J’ai attendu jusqu’à mes cinquante ans.

La voiture, je la connaissais. Elle appartenait à un cousin. Elle ne roulait quasiment pas  et je la voyais à chaque fois que j’allais chez lui, stockée dans le garage. Il ne voulait pas la vendre. Cependant, un soir que je regardais les GTI sur Le Bon Coin sans me décider à franchir le pas, je vois la voiture en annonce. Je décroche le téléphone en râlant un peu de ne pas avoir été prévenu. Négociation rapide, et voiture livrée à la maison avec un bon repas en prime. L’auto avait 128 000 km (elle en a maintenant 150 000), première main, entièrement d’origine, avec un voile de peinture réalisé après un accrochage à l’avant.

Depuis j’ai appris à l’entretenir, et je me fais plaisir lors des sorties club. Une Golf 2 GTI CUP est venue la rejoindre dans le garage en 2014 suivie par une 4 GTI en 2016.

Bertrand

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Vincent et les  Golf….

Ma passion pour les voitures a débuté très tôt, dès mon plus jeune âge. Il faut dire que j’ai eu une chance inouïe, car j’avais un oncle qui avait un garage. Vers douze ans, j’ai commencé à passer mes vacances scolaires chez lui à travailler, la première voiture que j’ai démonté était une 4L (désolé pour certains du club) il me payait en outillage plus quelques pourboires, j’étais super heureux. Toutes les vacances, que j’attendais avec impatience, je les passais chez lui.

Ma  voie  était  toute  tracée,  et  c’est  naturellement  que j’ai fait mon apprentissage  de  mécanicien  chez  lui. A l’époque il était agent Volkswagen, Audi et Mercedes, c’était en 1978. Pendant les deux ans de mon apprentissage, j’ai vu défilé tous les modèles et toutes les couleurs. Il fallait douze mois pour avoir une diesel et six mois pour une GTI sans être sûr d’avoir la couleur de son choix. Heureuse époque, les clients prenaient leur mal en patience, j’imagine la même chose aujourd’hui…… Certains pour être servi plus rapidement se rabattaient sur des accidentées. Généralement elles étaient déjà vendues avant d’être réparées. J’ai encore en mémoire une noire de 79 qui avait tapé des deux cotés avec 979 km. Une autre achetée neuve en 81 par une personne de 65 ans qui l’a enroulée autour d’un arbre avec seulement 134 km, il en a aussitôt recommandé une autre. Après nous avions l’entretien courant, un client d’une 76 qui l’a faite repeindre et modifier pour monter les nouveaux pare-chocs en plastique…. Une 78 rouge commandée neuve et sur laquelle nous avions percé la baie de pare-brise pour monter un coupe-circuit. J’étais malade de voir ça.

Pendant  mon  apprentissage,  mon  oncle  me   donna  une coccinelle accidentée coté droit comme première voiture. Je l’ai réparée, révisée et je n’étais pas peu fièr. Je l’ai gardée deux ans, car mon rêve après les avoir vu défiler, c’était une Golf  GTI.

C’est encore mon oncle qui me la trouva, une 1600 blanche de 80 avec une caisse à changer avec 60000 km. Je mis un peu plus de quinze jours pour changer la caisse en faisant des journées de quinze heures, passion quand tu nous tiens, jamais je ne l’ai refait, même pour les suivantes. Je l’ai refaite en noire équipée en roues TRX. La vente de la coccinelle m’a payée les pièces de la GTI. Je l’ai gardée aussi deux ans avant de la revendre à 120000 km pour acheter une Golf diesel car je partais à l’armée.

En aout 84 je replonge et j’achète une Rabbit rouge de    84 avec 25000 km avec choc avant et arrière. La encore  la vente de la diesel m’a financé la remise en état de la  GTI. Le 1800 quel fabuleux moteur au niveau souplesse mais par contre la tenue de route n’était pas la même     par rapport à la 1600, car dans le but de contenter plus   de monde, mais aussi des reproches, VW avait assoupli  les suspensions à partir des modèles 82. Je l’ai revendue en 87 à 60000 km.

J’ai aussi fait en temps que mécano des courses avec un copain en historique avec une R8 Gordini sur circuit bien sympa aussi.

Après un long intermède et la vie faisant, j’ai changé   de métier en 89; en 2002, pour mes quarante ans par l’intermédiaire d’un copain j’ai acheté la  1600  de  81 que j’ai actuellement avec moteur mort. Jamais un seul instant j’aurais pensé un jour racheter une autre GTI. Achetée 900 €, je l’ai refaite petit à petit. Le dernier point sera de refaire la carrosserie.

Mon oncle avait gardé toute la documentation technique de l’époque et m’a tout donné: un beau cadeau !

En 2003, suite à une annonce parue dans LVA je contacte Jean-Paul Pierné, l’ancien Président du club, pour avoir des renseignements, je m’inscris, et début 2004 je participe à la première Ronde des Vosges. Je deviens conseiller technique du club puis secrétaire en 2008 pendant trois ans. Cette année est ma dixième année  au sein du Club.